Après les incidents qui avaient émaillé le
dernier AS Monaco – OGC Nice qui avait vu des supporters niçois aller s'en
prendre à leurs homologues monégasques après avoir traversé le terrain, les autorités
Préfectorales avaient rapidement prononcé 6 interdictions de stades sur la base
des images TV…
Trois de ces interdits de stades pour une durée de
trois mois ont refusé la sanction en portant l’affaire devant le Tribunal
Administratif de Nice où le dossier a été présenté hier avec à nouveau ces
images TV qui ont été diffusées dans la salle d'audience, présentées par le directeur adjoint de la
sécurité publique des Alpes-Maritimes comme des preuves évidentes pour
justifier les interdictions de stade prononcées…
Et c’est bien cela que contestent les trois IDS
Niçois qui veulent démontrer que la Préfecture était allée à la « pêche aux
hooligans » sans véritable preuve et que rien dans ces images ne permettait de
les identifier comme fauteurs de troubles. Qui plus est, deux d'entre eux
affirment n'étaient pas au stade ce soir-là !
En fait il semblerait qu’on leur reproche
(surtout) d’avoir appartenu ou d'appartenir à la BSN 85…
Selon les autorités des physionomistes de la
police les ont identifiés lors de la rencontre, alors qu’il leur a été
impossible de les reconnaître en leur présence et qu’il y avait des dizaines de
supporters sur la pelouse après que les grilles de leur tribune aient été
ouvertes pour qu'ils puissent respirer après le jet de gaz lacrymogènes par la
Police…
En "face" les représentants de la Préfecture
ont maintenu leur analyse et c’est donc le Tribunal Administratif qui va
trancher maintenant en annulant ces interdictions de stades, soit en les
confirmant.
Une décision qui au delà des intérets particuliers
et immédiats des trois ultras Niçois (Deux viennent de se voir signifier leur
interdiction de mettre les pieds en Principauté et un autre travaille à Monaco)
pourrait faire jurisprudence et remettre en cause le principe (même) des
interdictions administratives de stades…