dimanche 9 mai 2010

9 Mai 1990, la Sampdoria signe son entrée sur la scène Europèenne…


9 Mai 1990 – 9 Mai 2010, 20 ans après le 9 Mai reste une date inoubliable pour la Sampdoria qui fête aujourd’hui, le 20ème anniversaire de sa victoire européenne en Coupe des Vainqueurs de Coupes, annonciatrice pour le club blucerchiata de la période la plus faste de son existence.


En ce 9 Mai 1990, à Göteborg, l'équipe de Vujadin Boskov, le mythique entraîneur de la Sampdoria Unione Calcio - Pagliuca, Mannini, Pellegrini, Vierchowod, Carboni, Katanec ( Lombardo 55’ ), Pari, Invernizzi ( Salsano 92’ ), Dossena, Vialli, Mancini - ne rata pas sa deuxième finale consécutive grâce à Gianluca Vialli et à ses sept buts inscrits dans une campagne européenne durant laquelle les doriani remportèrent sept victoires et concédèrent deux matchs nuls en neuf rencontres.

Si les attentes d'une finale offensive furent déçues, les deux formations se neutralisaient et devaient recourir à la prolongation qui se transformait en triomphe personnel pour Gianluca Vialli, qui juste avant la fin de la première période de prolongation (105ème) trouvait enfin la faille dans la défense belge puis assurait définitivement la victoire juste après la reprise (108ème). Battue par Barcelone la saison précédente, la Samp prend donc sa revanche et remporte ainsi son premier trophée européen, avant de gagner l’année suivante le plus grand des trophées pour un club italien : Le Scudetto, exploit incommensurable pour un club « provincial » (en dehors de Milan, Turin et Rome)…Malheureusement pour cette génération blucerchiata (Vialli, Mancini, Pagliuca, Vierchowood, Lombardo tous internationaux azzuri), le rêve d’une victoire en Coupe d’Europe des Clubs Champions (ancienne appellation de la Ligue des Champions) s’arrêtera encore une fois en finale 1992 devant (encore une fois) le FC Barcelone.

Le parcours :

16èmes de finale : Sampdoria – Brann Bergen 2 – 0 / 1 – 0

La Samp effectue son entrée dans la coupe face aux norvégiens de Brann Bergen. Victoire sans problème des blucerchiati qui remporte sans forcer les deux confrontations.

8èmes de finale : Sampdoria – Borussia Dortmund 1 – 1 / 2 – 0

Un adversaire de plus gros calibre, en train de monter sur la scène européenne, qui réussit à accrocher un match nul à Marassi mais les doriani l’emportent à l’extérieur sur un score net de deux buts à zéro.

1/4 de finale : Sampdoria – Grasshopper Zurich 2 – 0 / 2 – 1

Sampdoria – Grasshopper Zurich 2 – 0

La Samp s’impose devant 31323 spectateurs lors du match allé à domicile et fait un grand pas vers la demi-finale grâce à des buts de Vierchowod (12’) et de Meier contre son camp (à la 37’).

Grasshopper Zurich – Sampdoria 1 – 2

La Samp accède aux 1/2 finale en s’imposant une fois de plus contre l’équipe suisse grâce cette fois à des buts de l’international brésilien Cerezo (44’) et du « divin chauve » Attilio Lombardo (81’).

1/2 finale : Monaco – Sampdoria 2 – 2 / 0 – 2

Monaco – Sampdoria 2 – 2

Match nul à « l’extérieur » pour la Samp dans un stade Louis II (ancienne version) qui ressemble à un « petit » Marassi, le tout en présence de nombreux « ultras »…Marseillais venus supporter l’équipe blucerchiati en compagnie des ultras tito. Moments inoubliables pour ceux qui y étaient . Deux buts de Vialli, dont un sur un penalty longtemps contesté par les monégasques répondront à des buts de de Weah et de Mège.

Sampdoria – Monaco 2 – 0

En seulement douze minutes de jeu, le sort de la rencontre est réglé grâce à Vierchowod et Lombardo qui assomment des monégasques qui n’auront pas eu le temps de croire en leur chance. La Samp assure jusqu’à la fin du match, et se retrouve ainsi en finale face à Anderlecht.