vendredi 26 mars 2010

Sept Ultras de la Reggiana condamnés...


Sept ultras de la Reggiana (Lega Pro) viennent d’être condamnés pour résistance et blessures causées à des fonctionnaires de police lors des affrontements qui avaient eu lieu en Décembre 2005 avant le match Spal-Reggiana au stade Mazza de Ferrare.

Ce derby de la Région d’Emilia-Romagna entre la SPAL 1907 (Società Polisportiva Ars et Labor Ferrara) basée à Ferrare et la Reggiana, le club de Reggio d'Émilie avait été marqué par de violents affrontements notamment entre ultras granata er force de police, blessant une douzaine de policiers et des carabiniers.

Le Tribunal a condamné à trois ans d'emprisonnement Alessandro Altimari et Marco Bartoli et à deux ans et demi, Sebastiano Insolia, Andrea Rossetti, Frederic Canovi, Ettore Ferri et Renato Piccaglia.

Des sanctions, toutefois, couvertes par « l’indulto » (Indulto - amnistie - est une mesure générale qui provoque l'extinction de la peine) Ils devront toutefois payer les frais de justice et deux mille euros de compensation pour chacune des 15 parties civiles.

Les avocats des sept ultras ont fait appel de la condamnation…

Deux principaux groupes composent la tifoseria de la Reggiana, les Teste Quadre et le Gruppo Vandelli. Les premiers sont apparus en 1999 lors de la dissolution des groupes historiques Front, Fedelissimi et Ultras Ghetto., des dissolutions essentiellement dues à des problèmes de renouvellement générationnel qui provoquèrent des problèmes internes à la curva granata. Le Ghetto avait été fondé en 1977 et devait son nom au quartier d’origine de ses membres fondateurs, la Rosta Nuova qui était surnommé le Ghetto

Le Gruppo Vandelli est apparu en 1991 comme une section interne du Ghetto, mais à la dissolution des UG, le GV est devenu un groupe autonome, un des groupes les plus important de la Curva Sud. Les origines du groupe remonte aux années 80, période où la Reggiana évoluait en Série B et avait comme Président Giovanni Vandelli.

Naples – Juventus : Napoli fa festa ! (3 – 1)









C’est une magnifique performance qu’à réussi hier soir le Napoli en battant la Juventus (3-1). Car avec cette victoire face à un adversaire direct, les azzuri se retrouvent désormais à 3 points d’une place qualificative pour la Ligiue des Champions, le rêve absolu du Président partenopeo, Aurelio De Laurentiis


Le Napoli de Walter Mazzarri a dominé pendant 90 minutes les débats face à une Juve qui n’aura tiré au but qu’une seule fois et se retrouve désormais derrière son adversaire d’un soir au classement, à égalité de points (45 points), même si les deux équipes peuvent encore prétendre à la quatrième place occupée par une belle équipe (là aussi) de Palerme (48 points). 


Mais sans conteste, hier soir, c’est Naples qui a montré de l’ambition et certainement une réelle capacité à réussir ce pari à seulement huit journée de la fin du championnat. Le résultat de cette soirée dans un San Paolo toujours en ébullition et ivre de bonheur de voir son équipe battre la Juventus, est l'aboutissement naturel d'une rencontre à sens unique. 


Le Napoli qui restait sans victoire depuis le 24 Janvier dernier a débuté le match avec une agressivité face à laquelle les « bianconeri » ont été incapables de répondre, n’arrivant même pas à ressortir de leur moitié de terrain avant la 7ème minute de jeu et leur première action offensive qui paradoxalement, permettra aux Juventini d’ouvrir le score par Chiellini, totalement isolé à l’entrée de la surface de réparation…


Mais, en deuxième mi-temps les partenopei remettaient vite les choses dans l’ordre avec tout d’abord un nouveau but de leur nouvelle merveille, l’international Slovaque, Marek Hamsik avant que Fabio Quagliarella ne double la mise à la 72ème minute et que le coup de grâce ne soit donné par Ezequiel Lavezzi deux minutes avant la fin du temps réglementaire…


Naples pouvait savourer sa joie….

Superclasico : Boca Juniors supérieur à River Plate (2-0)


Arrêté après neuf minutes de jeu dimanche dernier pour cause de terrain rendu impraticable par la pluie diluvienne qui s’abattait sur Buenos_Aires, le Superclasico a été reporté et joué hier en milieu d’après-midi (15h45 heure locale) et a donc vu Boca Juniors l’emporter, oubliant un peu le temps de 90 minutes un classement et une saison pour le moins indigne du club xeneize

Côté River Plate par contre, le calvaire continue tant le club de Nunez semble s’enfoncer inexorablement vers une de ses pires crises sportives et institutionnelles…

Dans les tribunes, la folie habituelle accompagne l’entrée sur la pelouse des joueurs boquense, avec un déluge de « papelitos » qui succédait au déluge d’eau de dimanche, ce qui retardera le coup d’envoi de près de…20 minutes sans que cela ne semble trop poser de problèmes à quiconque et pas à la TV en tout cas…

Un stade en fusion, comme à l’habitude et du côté des Millonarios, 4000 socios de River Plate présents, avec des billets revendus au marché noir jusqu’à  six fois leur prix.

Le héros heureux et malheureux de la soirée restera l’international Chilien, Gary Medel, qui a marqué les deux buts de la rencontre (mi-temps 1-0) offrant à Boca Juniors qui en avait un grand besoin, une victoire toujours de prestige et essentielle pour la hinchada face à River Plate.

Le premier but de Medel est intervenu à la 23ème minute, lorsqu’il coupait la trajectoire du ballon suite à un coup franc tiré à raz de terre par Riquelme. Il doublait la mise à la 53ème, scellant définitivement la victoire boquense.

Pour couronner sa journée et la rendre inoubliable, le Chilien a été expulsé à la 80e après un second carton jaune…Peu de temps avant il avait (semble t-il) été mordu au doigt par Marcelo Gallardo et une polémique a d’ailleurs rapidement éclaté après le match…

À noter la présence de Diego Maradona à la Bombonera, après un an d’absence due essentiellement à la non sélection récurrente de Juan Roman Riquelme en sélection albiceleste, ce qui lui a encore été ouvertement reproché hier soir par les hinchas xeneizes, d’autant plus que Riquelme a réalisé une magnifique prestation…

Avec cette victoire Boca totalise 11 points en 10 matchs tandis que River reste avec ses 12 points. Loin, très loin du leader du Tournoi de Clôture, Independiente (avec 23 points)…

jeudi 25 mars 2010

La storia del Commando Ultra’ Curva Sud (in francese)


Commando Ultra’ Curva Sud, un groupe mythique qui imposa sa puissance dans tous les stades d’Italie pendant plus d’une décennie. Symbole de l’union des supporters de l’AS Roma, le CUCS fut l’un des groupes les plus importants du mouvement ultra’ Italien.

Sa disparition incarna toute la difficulté à rester homogènes dans un « idéal ultra’ » face à des dirigeants qui prennent parfois des décisions contraires aux valeurs revendiquées et défendues par les supporters.

À l’origine, la Curva Sud du Stade Olympique de Rome regroupait une multitude de groupes de tifosi plus ou moins importants, originaires le plus souvent des différents quartiers de Rome, qui lançait leurs chants et animations sans coordination entre eux.

Afin de pallier cette situation et pour donner plus de puissance à leur mouvement, tous ces groupes (Boys, Fedayn, Pantere, Fossa dei Lupi…) décident de s'unir en suivant l'exemple des premiers groupes ultras. C’est ainsi que le 9 janvier 1977 lors d’un AS Roma - Sampdoria naquit le Commando Ultrà Curva Sud (CUCS)

Le CUCS d'alors était un groupe « Ultra` » au sens premier du terme. Pendant 10 ans de 1977 à 1987, il va constituer l’un des plus important groupe ultra d’Italie. Soutien inconditionnel lors des matchs au « Stadio Olimpico », solidarité et bravoure en déplacements où le groupe s’affichait sous une banderole unique « Ultrà Roma ». Le CUCS avait pour règle de n’avoir aucun rapport avec le club lui-même, afin de garder sa liberté d’action.

Les premières difficultés internes au groupe apparurent durant l'été 1987 avec l’arrivé de Lionello Manfredonia, un ancien joueur de la Lazio. Préalablement à son arrivée, le CUCS, demanda au Président de la Roma, Dino Viola de ne pas l'acheter, car non seulement ce joueur avait porté les couleurs « Laziale », l’ennemi honni dont il avait toujours affirmé être tifoso, mais il avait de plus, plusieurs fois fait des déclarations provocantes envers les tifosi de la Roma.

Pourtant le Président Viola décida quand même et malgré les pressions de le faire venir et la Curva Sud qui avait été solidaire pour refuser ce joueur, se déchira, pour déterminer quelle attitude adopter face à cette décision.

Le CUCS se scinda en deux, avec d’un côté une grande partie des fondateurs historiques qui créèrent le CUCS-GAM (Groupe Anti-Manfredonia), tandis que les autres (fondateurs et affiliés) donnèrent vie au Vecchio CUCS . Ce dernier retient que Manfredonia est maintenant un joueur de la Roma, et que même s'il était détesté, il ne devait pas être sifflé du fait de son passé. C’était d’ailleurs l'opinion majoritaire dans la Curva Sud.

Le CUCS-GAM, lui voulait rester dans sa ligne de conduite initiale de ne pas accepter que ce joueur porte le maillot « giallorosso » et continua à contester sa présence, ce qui provoqua des tensions de plus en plus importantes entre les deux camps.

La situation explosa lors de la rencontre de Coupe, Roma - Genoa, en Septembre 1987, qui se jouait au Stade Flaminio, lorsque le CUCS-GAM sorti une banderole à l’encontre de Manfredonia "Indigne, enlève ce maillot", qui provoqua une bagarre entre plus d’une centaine de personnes.

Suite à ces incidents tous les groupes historiques reprirent leurs propres identités et adoptèrent chacun des attitudes différentes.

Ainsi les Fedayn, qui avaient du reste toujours été un peu isolés au sein du CUCS, décidèrent de ne plus ne participer aux chants avec les autres groupes. Les Boys qui avaient déjà pris leurs distances depuis 1984, ressortirent leurs banderoles, le CUCS-GAM refusait de chanter quand Manfredonia était sur le terrain, le Vecchio CUCS se repositionna sur le muret historique de la Curva Sud, à côté de la tribune Monte Mario et coupa tout lien avec le CUCS-GAM.

Désormais, le divorce était irrémédiable malgré le fait que Manfredonia arrêta de jouer à cause de problèmes cardiaques, La fraction la plus radicale du CUCS-GAM, pris son indépendance en formant l'Opposta Fazione, en refusant dorénavant tout contact avec les autres groupes de la Curva, coupables d'avoir trahis « les idéaux ultras » .

Cette division et l’absence de leaders unitaires facilita la création d’une multitude de groupes et de sous groupes qui se formèrent au gré des amitiés et des idées politiques (Tradizione Distinzione,Ultras Romani, Lupi, Orgoglio Capitolino, Frangia Ostile, Mods, Brigate De Falchi, Buca ….) Il est d’ailleurs à noter que la Curva Sud qui était historiquement marquée à « gauche » (à l’origine), regroupe maintenant de nombreux groupes et tifosi se réclamant d’extrême droite.

Aujourd’hui le CUCS a disparu mais la Curva Sud (toujours) composée d’une « multitude » de groupes et groupuscules tels que : Fedayn, Boys, Tradizione Distinzione, Ultras Romani, Lupi, Giovinezza , Curva Sud 1973, Ultras Primavalle San Lorenzo, Arditti, Offensiva Ultras, Gioventu Romana, XXI Aprile 753 a.C Roma, continue d’être par sa présence, sa force et sa ferveur, une des plus grandes tifoserie d’Italie...

Assassinat de Brice Taton : 12 hooligans du Partizan devant le juge…


Du 21 au 30 avril prochain, 12 hooligans du Partizan de Belgrade, accusés du meurtre de Brice Taton seront jugés dans la capitale serbe pour homicide.

Quatorze personnes, avaient rapidement été identifiées et fortement soupçonnées d'avoir participé à l’attaque du groupe de supporters du TFC dans le centre de Belgrade, juste avant le match d'Europa League opposant le Partizan de Belgrade à Toulouse…

Sur ces quatorze personnes, membres des Grobari, le groupe ultra’ du Partizan, douze ont finalement été identifiées et interpellées par la police serbe. Les deux autres considérés comme les principaux meneurs sont donc toujours en fuite et font l'objet de fiches de recherche lancées par Interpol, l’un d'entre elles pourrait se trouver en Hollande…

Fondés dans les années 70, les Grobari, représentent l'un des plus grands groupes de supporters de Serbie, l’un des plus violents et nationalistes aussi…Les 12 personnes en attente de jugement sont (principalement) membres des IRR BGD (Irriducibili Belgrade) un des groupuscules d’obédiences nationalistes, ouvertement xénophobes et néo-nazis, affiliés aux Grobari.

Grobari en Serbe signifie « Croque-morts », surnom qui selon « la légende » leur a été donné par les supporters de l’autre grand club Serbe (en rapport avec la couleur du maillot)

Aujourd’hui le Partizan compte trois principaux groupes historiques (Grobari, Juzni Front et Grobari 1970) qui forment une même entité même si le Juzni Front, groupe sécessionniste quitta en 1999 le groupe historique avant de le rallier à nouveau après beaucoup de difficultés en 2003, mais aussi donc une nébuleuse de groupuscules plus ou moins importants comme Alcatraz, Anti-Romi, Grobari Padinjak, West Serbia Crew, Vandal Boys, Shadows, IRR BGD et Juzna kapija…

La plupart des accusés sont jeunes, étudiants pour certains, vivent dans la Banlieue de Belgrade à Pancevo, une banlieue bombardée par l’Otan en 1999, un conflit et des frustrations (notamment l’indépendance auto proclamée du Kosovo, qui faisait suite aux guerres de Yougoslavie qui ensanglantèrent les territoires de l'ancienne République fédérale socialiste de Yougoslavie entre 1991 et 2001) sources de dérives nationalistes et xénophobes (dans la même semaine un Australien, un Britannique et un Libyen avaient aussi été agressés).

Les douze accusés encourent une peine allant de 20 à 40 ans de prison….

mercredi 24 mars 2010

Ultramarines Bordeaux en grève samedi : Communiqué


Samedi 27 Mars se déroulera la finale de la coupe de la Ligue Bordeaux-Marseille. Cette épreuve, que nous jugeons inutile pour diverses raisons, s'est déroulée dans une ambiance intimiste dans la plupart des stades français.

En préambule, il nous paraît important de souligner que cette confrontation est une vraie mascarade sportive, puisque force est de constater qu’elle a été littéralement pré-programmée par la LFP. Les supporters de football ne sont pas dupes, seul l'audimat et le profit comptent aujourd’hui hui dans un monde sportif qui se félicite de faire jouer des rencontres à huit clos.

Plutôt que de s’attaquer au hooliganisme et au racisme, les décideurs gouvernementaux préfèrent éradiquer la ferveur populaire et s’attaquer à la jeunesse qui fait vivre les stades. Ces amalgames tuent le mouvement supporter, combien de temps encore subirons nous de telles discriminations...

Comme nous le faisons depuis une dizaine de rencontres, nous restons plus que jamais fidèles à nos positions. Il est impensable pour nous de chanter et d'assurer une ambiance festive dans ces conditions. Samedi, nos membres et notre matériel devront être fouillés pas moins de 3 fois (et plus si affinités) avant d’accéder au stade, exemple encore frappant des pressions subies par nos associations.

Malgré notre présence, nous observerons donc une grève d'ambiance samedi, et n'apposerons pas notre bâche « Ultramarines ».

Le mouvement Ultra, aujourd’hui acculé, se doit de réagir, et nous aurions souhaite que cette finale opposant deux tifoserias importantes du monde supporteriste français fasse conjointement une action forte, un cri de rage et d'injustice de passionnés victimes d'un zèle totalement démesuré.

Nous avons beaucoup d'honneur et de fierté, nous tâcherons ainsi de faire preuve de crédibilité en entamant ce Bordeaux- Marseille par une grève d’ambiance.

Cependant nous n'occultons pas qu'il serait immoral et injuste que seuls nos joueurs soient privés de soutien. Sachez que nous agirons en conséquence suivant l'évolution des événements, encore une fois nous appelons tous nos membres et sympathisants a nous suivre ces démarches…

Pour conclure, cette coupe ne nous passionne pas, et nous nous prenons aujourd’hui à rêver d'une nouvelle aventure européenne, où le peuple bordelais devra comme jamais prouver sa passion et sa fidélité pour un club de légende, le FCGB .

Trois ans après, ouverture du procès sur les incidents du match VfB Auerbach – Energie Cottbus II…

13 Avril 2007, le VfB Auerbach (Verein für Bewegungsspiele Auerbach 1906 e.V) club d’une petite ville de l’ancienne Allemagne de l’Est situé dans l’Etat fédéral de Saxe reçoit l’équipe réserve de l’Energie Cottbus en championnat d’Oberliga (équivalent du CFA2), match anonyme à priori qui va se transformer en véritable « champs de bataille » après l’assaut des supporters de Cottbus.


Provoquant de violents affrontements, ils parviendront à détruire de nombreux équipements du stade, allumant même un incendie avec des fumigènes. Ce ne sera qu'après l'arrivée de renfort de police que ces violences cesseront tandis que 42 personnes seront interpellées.

Depuis l’enquête menée à conduit à l’ouverture du procès de 18 personnes devant la cour du district de Cottbus. Ces supporters sont accusés, entre autres, de violation de l’ordre public, résistance à des fonctionnaires de police, rébellion et destruction de biens publics…

Le VfB Auerbach a estimé le préjudice à environ 15 000 €. Des dirigeants du club hôte ont été convoqués par le Tribunal pour s’expliquer sur les évènements. Un « Spotter » de Cottbus a aussi été entendu par le juge, mais un problème de validité des enregistrements vidéos présentés a reporté son intervention…

Les incidents avaient débuté quand un groupe de supporters vêtus (tout) de noir, selon les témoignages, avait forcé l’entrée du stade au guichet d’accès, blessant un contrôleur. Juste avant et durant la mi-temps des affrontements ont eu lieu, provoqués par environ une quarantaine de supporters masqués de l'Energie, qui ont pris d'assaut le stade du VfB, détruisant des banderoles et des panneaux publicitaires.Les forces de police venues de Zwickau et totalement en nombre insuffisant dans un premier temps n’avaient pas pu contenir ces débordements de violence.


Les ultras de Cottbus (Inferno Cottbus, fondé en 1999) sont à l’origine de nombreux affrontements et violences diverses. Majoritairement, les groupes de l’ex Allemagne de l’Est (Berlin, Leipzig, Dresde, Cottbus, Chemnitz, Zwickau, Halle, Magdebourg, Rostock…) sont parmi les plus violents même si la plupart de ces clubs évoluent désormais dans des divisions inférieures voire en championnats régionaux…

mardi 23 mars 2010

Leeds United - Millwall: La Police prise pour cible, 13 arrestations…


La Police du West Yorkshire a été prise pour cible par de nombreux projectiles jetés par des supporters de Leeds qui tentaient de s’attaquer aux fans de Millwall après la défaite des « Peacocks » à domicile hier soir (0-2)…

Dès la fin du match, un groupe de 300 hooligans de Leeds a essayé de faire face aux supporters visiteurs avant d’être bloqué par la Police.

Les responsables des forces de l’ordre ont averti qu'ils allaient maintenant étudier des séquences vidéo des incidents. 13 personnes ont été interpellées et des voitures de Police ont été endommagées durant ces affrontements sporadiques…

Catane : Un deuxième tifoso condamné dans l’affaire Raciti…


Nouvelle condamnation à Catane suite au décès de Filippo Raciti, un policier sicilien tué en Février 2007 lors d’affrontements entre ultras catanese et carabiniers en marge du match entre Catane et Palerme.

Daniele Micale était jugé par la Cour de Catane pour homicide, accusé d’avoir lancé un (gros) pétard dans la voiture de Filippo Raciti…Le carabinier mourra quelques instants après dans la confusion des événements.

Daniele Micale, dans la continuité de ce qui s’était pratiqué pour Antonio Speziale, un autre ultra de Catane, condamné dans la même affaire à 14 ans de d’emprisonnement par la Cour des mineurs (il avait 17 ans à l’époque des faits) a été condamné à 11 ans de prison

Il a fait appel de cette décision…

Boca Juniors - River Plate : Suite et fin le jeudi 25 Mars…




Le Superclásico se terminera finalement jeudi à 15h45 (heure locale) avec donc les 81 minutes restantes du match de dimanche à jouer après qu’il eut été interrompu par la pluie qui avait rendu le terrain de la Bombonera impraticable.

Au niveau de la sécurité, les responsables de l'unité de sécurité de la Police fédérale ont monté une opération similaire à celle mise en place dimanche, avec environ 950 membres des forces de l’ordre. L’horaire établi permettra aussi une sortie de stade avant que la nuit ne tombe même si les dirigeants des deux clubs et notamment Diego Turnes, le vice-Président de River aurait souhaité reprogrammer ce match à 17h pour permettre aux hinchas de se rendre à leur travail avant de voir le match…

Le principal problème s’avère être les billets et notamment ceux des hinchas des Millonarios qui disposeront encore une fois pour ce match de 4000 places car bon nombre de ces billets ont été « détruits » par l'eau de pluie qui s’est abattue sur les gradins de la Bombonera dimanche.

Le règlement stipule que le reste du billet du match suspendu doit être présenté pour pouvoir pénétrer dans le stade. Toutefois, on estime qu'il existe de supporters qui ne pourront pas présenter de billet jeudi alros qu’ils étaient bien présents dimanche à la Bombonera…

L'AFA devra donc trouver une solution acceptable au risque d’avoir de nombreux incidents aux guichets du stade du club xeneize…Quoi qu’il en soir, certains ne pourront pas, billet ou pas, entrer dans le stade Alberto J. Armando, puisque 29 hinchas seront interdits de stade (9 de Boca, 20 de River…) par décision judiciaire, parmi lesquels certains sont actuellement incarcérés comme Alan et William Schlenker, anciens chefs de la barra riverplatense, accusés de l’assassinat de Gonzalo Acro, un autre des chefs des “Borrachos del Tablón”…Autre figure interdite d’accès, évidemment Adrián Rousseau, l'autre ancien chef des Borrachos, ainsi que Gustavo Larrain, connu comme “El Uruguayo”, un autre des leaders de la barra tandis que du côté de Boca, manquera à l’appel son presque homonyme, tout du moins question surnom puisque Richard Fernandez, alias El Uruguayo est lui aussi interdit de stade, ainsi que sept autres membres de sa faction…

lundi 22 mars 2010

Leeds United – Millwall : Elland Road, Lundi 22 Mars, 19h45 GMT


Grosse tension ce soir en League One avec Leeds United qui reçoit Millwall sur sa pelouse d’Elland Road, un match historiquement à risque entre deux clans de supporters parmi les plus violents de Grande Bretagne…

Les supporters de Leeds United ont été alertés sur la nécessité d’éviter toutes violences lors de la visite Millwall ce soir. Un match au sommet entre deux équipe qui jouent la promotion qui sera d'ailleurs télévisé en direct sur Sky TV (à voir en streaming donc...)

La police du West Yorkshire a d’ores et déjà annoncé qu’elle se montrerait intransigeante envers les supporters qui verraient dans ce match une nouvelle occasion de renouveler les vieilles rivalités entre les deux clubs…

Plusieurs centaines de policiers seront en service à Elland Road et dans le centre-ville de Leeds jusque tard dans la soirée.

À l’occasion de ce match un dispositif particulier a aussi été mis en place ne ce qui concerne la délivrance des places pour les supporters Londoniens à qui il a été délivré des « bons » plutôt que des « billets de stade ».

Ces « bons » ne pourront être échangés contre des billets qu’à la station-service de Woolley Edge, près de Wakefield, pendant une période définie avant le coup d'envoi, ce qui permettra à la police de tenter d'identifier les hooligans relevant d’interdictions de stades et ceux « défavorablement » connus des services de Police.

Lors d’un célèbre déplacement de Millwall à Leeds en Octobre 2007, les affrontements répétés entre supporters des deux camps et les forces de Police avaient occasionné des milliers de livres sterling de dommages…

D’un point de vue sportif, les deux équipes affichent un état de forme relativement positif. Ainsi Leeds affiche deux victoires, deux nuls et une défaite (la semaine dernière à Southampton) lors de ses cinq derniers match tandis que Millwall a obtenu quatre victoire et un nul lors de ses cinq derniers matchs.

Après 36 matchs disputés, Leeds est actuellement 2ème au classement à 8 points de Norwich (qui compte un match en plus) et reste donc bien placé pour une promotion directe en Championship (L2) tandis que Millwall avec le même nombre de matchs joués pointe à la 5ème place avec 65 points et de bonnes chances d’accéder au moins aux barrages pour la montée (entre les équipes classées de la 3ème à la 6ème place)

Benfica – Porto : Affrontements entre supporters…


Des supporters du FC Porto et de Benfica ont été impliqués dans des heurts dans une station-service d'Alcácer do Sal avant de s’affronter à nouveau autour du stade avant le début de rencontre.

Les incidents ont débuté en milieu d’après-midi dans le parking destiné aux bus des supporters du FC Porto, quand certains supporters visiteurs ont commencé à jeter des pierres vers les supporters de Benfica, nécessitant une intervention « musclée » de la police d'intervention, avec des dizaines d'agents et de policiers à cheval, qui a investi le secteur des supporters portistas. Deux interpellations ont été effectuées…

D’autres incidents ont eu lieu avec l'arrivée de 4 bus de supporters du FC Porto à la station-service d'Alcácer do Sal qui se sont retrouvés face à des supporters de Benfica. La situation a rapidement dégénéré en affrontements. Certaines voitures qui passaient sur l'autoroute ont aussi reçu des pierres et des projectiles…

Environ 530 soldats de la GNR étaient affectés à la sécurité de ce match…. 

CSKA Sofia : Match arrêté suite à des affrontements…


Le match de championnat entre le Lokomotiv Mezdra et le CSKA Sofia a dû être arrêté à la 65ème minute de jeu en raison d'incidents causés par les supporters du CSKA Sofia qui ont violement réagi à un but inscrit par le Lokomotiv Mezdra…

L'arbitre, Ivaylo Stoyanov,  a été alors contraint de suspendre le match à la suite de jets de pierres et de l'invasion du terrain des supporters visiteurs.

Le match arrêté, les affrontements se sont alors poursuivis entre les partisans des deux équipes sans que la Police n’intervienne dans un premier temps. Il faut dire qu'il n'y avait pas de présence policière dans le stade puisque le Lokomotiv avait refusé de payer les taxes dues au financement de la sécurité dans les stades…


Mise à jour (23/03/2010) Suite à ces violences, le CSKA Sofia, second du championnat bulgare, s'est vu contraint de disputer ses trois prochaines rencontres à domicile sur terrain neutre par la commission de discipline de la Fédération bulgare...

dimanche 21 mars 2010

Le superclásico arrêté pour cause de terrain impraticable…

Alors que le match avait debuté avec un petit quart d’heure de retard, le temps de dégager la pelouse des milliers de « papelitos» qui y étaient tombés des tribunes à l’entrée des joueurs xeneizes, l’arbitre Héctor Baldassi a dû interrompre le match dès la 9ème minute de jeu pour cause de terrain impraticable…

Il faut dire que c’est une pluie diluvienne qui s’est abattue sur la Capitale Fédérale et que rapidement la pelouse de la Bombonera s’est retrouvée gorgée d’eau empêchant le jeu de se dérouler normalement. Pendant ces neuf minutes, plusieurs interruptions de jeu avaient été nécessaires pour enlever les rubans de papiers jetés par la 12 et aussi pour retracer les lignes du terrain qui avaient été effacées par l’eau…

Après avoir convoqué les joueurs et notamment les deux capitaines Martín Palermo et Marcelo Gallardo, l’arbitre international argentin a décidé d’arrêter le match pour éviter les blessures mais aussi que ce Superclásico ne ressemble au final qu’à une parodie de football…

Les 81 minutes restantes pourraient être jouées dès mercredi puisque ni Boca, ni River ne sont engagés en Copa Libertadores. Les dirigeants Xeneizes et Millonarios se sont d'ores et déjà entendus pour jouer deux mi-temps de 41 et 40 minutes, accord qui a l'aval de l'AFA toutefois ce mercredi, de nombreuses manifestations et cérémonies sont prévues à Buenos-Aires pour commémorer le 34ème anniversaire du coup d'Etat de 1976 et le Gouvernent national pourrait décider d'un nouveau report pour des raisons de sécurité...

Hertha Berlin : Vingt-trois interdictions de stade après les incidents de l’Olympiastadion…


Vingt-trois supporters du Hertha Berlin ont écopé d'une interdiction de stade de trois ans, après les incidents qui ont suivi la défaite à domicile du club Berlinois face à Nuremberg lors de la 26e journée du Championnat d'Allemagne

Ces interdictions sont applicables dans toute l'Allemagne et les supporters concernés devraient en parallèle bientôt faire l'objet d'une plainte pour des dégradations de biens…

Lors de ce match, une centaine de supporters, certains équipés de bâtons, avaient envahi la pelouse du stade olympique au coup de sifflet final et s'en étaient pris à des équipes de télévision avant de s’opposer à des stadiers.

Ils avaient commencé de détruire des équipements du stade olympique, avant que la police n’intervienne pour les repousser dans les tribunes…

Boca Juniors – River Plate, 333ème chapitre du plus grand des « clásicos »…


Aujourd’hui en fin d’après-midi, à La Bombonera, quand les joueurs de Boca Juniors et de River Plate feront leur entrée sur la pelouse au moment du coup d’envoi, ce sera la 333ème fois que ce rituel sera renouvelé entre les deux grands clubs du football Argentin…

Boca Juniors et River Plate se sont (seraient) affrontés pour la première fois le 2 août 1908, lors d’un match amical sur le terrain de Boca dans la Dársena Sur (partie sud des docks). Le premier match officiel quant à lui a eu lieu le 24 août 1913 et a vu River, gagner en tant que visiteur (2 à 1) lors d’une rencontre disputée au stade du Racing Club d’Avellaneda, grâce à des buts de Cándido García et Antonio Ameal Pereyra pour le club riverplatense et de Marcos Meyer pour Boca.

Ce qui suit est l'histoire complète des 332 matchs du plus grand des clásicos du “fútbol argentino”.

Championnats - amateurs
Joués : 11 matchs
Boca : 5 victoires (19 buts).
River : 4 victoires (11 buts).
Matchs nuls : 2

Coupes - amateurs
Joués : 3 matchs.
Boca : 0 (3 buts).
River : 2 (6 buts).
Match nul: 1

Matchs amicaux - amateurs
Joués : 2 matchs.
Boca : 1 (3 buts).
River : 1 (2 buts).
Match nul : 0
Lors du second match, Boca a quitté le train pour protester contre l’arbitrage alors que le score était de un partout…

Championnats - Professionnel
Joués : 185 matchs.
Boca : 67 (255 buts).
River : 61 (244 buts).
Matchs nulls : 57
River a gagné un match aux tirs au but et Boca comptabilise une victoire après que River ait quitté le terrain, mécontent de l’arbitrage…

Coupes - Professionnel
Joués : 4 matchs.
Boca : 1 (2 buts).
River : 1 (1 but).
Matchs nuls : 2
River a gagné son match au nombre de…corners.

Compétitions Internationales
Joués : 24 matchs.
Boca : 10 (29 buts).
River : 6 (19 buts).
Matchs nuls : 8
Boca a gagné deux matchs aux tirs au but

Matchs amicaux et rencontres non-officielles - Professionnel
Joués : 103 matchs.
Boca : 40 (141 buts).
River : 32 (132 buts).
Matchs nuls : 31
Boca a gagné cinq rencontres aux tirs au buts, River en a gagné sept…

Total
Matchs joués : 332
Boca : 124 victoires (452 buts)
River : 107 (415 buts)
Matchs nuls : 101