vendredi 29 janvier 2010

Argentine : Aucun des cinq grands clubs historiques qualifiés en Libertadores


La consécration inattendue de Banfield lors du dernier Tournoi d’Ouverture 2009 est venue illustrer sans ambiguïté la situation sportive et économique dans la laquelle se trouve actuellement le football Argentin.

Terminée l’hégémonie historique de Boca Juniors et River Plate, qui à eux deux ont remporté la moitié des tournois disputés ces dix dernières années.

Désormais de nouveaux clubs arrivent au sommet et parviennent même à remporter des titres comme Lanús, sacré lors du Tournoi d’Ouverture 2007, et désormais Banfield, là encore lors d’un Tournoi d’Ouverture…

De fait, derrière Boca Juniors, sans nul doute la véritable équipe de ces dix dernières saisons, neuf autres équipes (Racing Club, Independiente, Newell’s Old Boys, Estudiantes de La Plata, San Lorenzo, Lanús River Plate, Vélez Sarfield, Banfield) ont été championnes d’Argentine et une dixième, Arsenal de Sarandi, peut se prévaloir d’avoir remporté deux Coupes Internationales…

L’Argentine va donc continuer de revoir, si ce n’est ses références historiques des cinq « grands » tout du moins ses principes immuables au regard de l’évolution de son Championnat.

De son passage au professionnalisme en 1931 jusqu’en 1966, cinq clubs se partagèrent sans discontinuité les titres de champion (Boca Juniors, River Plate, San Lorenzo, Independiente et Racing).

Cette saison pour la première fois en près de trois décennies, (27 ans) la Copa Libertadores se déroulera sans la présence d’un seul de ces cinq grands du football argentin, faute de résultats cette saison (clôture 2009 et ouverture 2009)

Le seul précédent remonte à 1983, lorsque Estudiantes de La Plata et Ferro Carril Oeste représentèrent l’Argentine…

En 2010, l’Argentine sera donc représentée par Estudiantes de La Plata, tenant du titre, par Velez Sarsfield vainqueur du Tournoi Clausura 2009, Banfield donc, et Lanús. Ainsi que Colón, et Newell's si ces deux équipes passent les barrages qualificatifs de premier tour…

L’absence des cinq grands historiques a une explication, plusieurs même, selon les problématiques récurrentes ou nouvelles des clubs concernés…

Ainsi River Plate, l'équipe argentine qui compte le plus grand nombre de participation à la Copa Libertadores (30) sera absent pour la première fois depuis 1994. Pourtant rien d’étonnant dans cette absence au regard des dernières saisons pour la plupart calamiteuses des Millonarios, que Daniel Passarella, ancienne icône du club et nouveau Président devra ramener à leur véritable place. River n'avait pas passé la phase de groupes en 2009…

L’autre géant du football Argentin, Boca Juniors, qui a débuté la première décennie du XXIème siècle avec quatre victoires en Libertadores (2000, 2001, 2003 et 2007), sera absent de la compétition pour la deuxième fois depuis le début du siècle (précédemment en 2006). Un accident industriel en quelque sorte qui devrait (certainement) être rapidement corrigé même si l’effectif actuel semble déséquilibré entre jeunes espoirs et (trop ?) vieux combattants. Les problèmes de vestiaires n’ont pas facilité le tout…

Independiente, surnommé «Rey de Copas » recordman des victoires dans la compétition (7 titres) mais qui court après son passé depuis des années. Ainsi le club d’Avellaneda n’a pas participé à la Libertadores ces cinq dernières saisons et sa dernière victoire « locale » date de 2002 (Tournoi d’Ouverture). Quant à son dernier titre international, il date de 1984 avec une dernière victoire en Libertadores et un titre de Champion du Monde des clubs obtenu face à Liverpool…L’année 2009 a laissé apparaître un certain renouveau synonyme de nouvel espoir pour la hinchada des« Diablos Rojos», mais il faudra confirmer…

Le Racing, comme son rival d’Avellaneda court après son passé et n’a plus participé à la Libertadores depuis 2003. Ces derniers temps « La Academia » pensait plus à lutter pour sauver sa place en « Primera » qu’à jouer le haut du tableau ou une éventuelle qualification à la prestigieuse compétition internationale, remportée en 1967. Avec un dernier titre qui date de 2001 (Tournoi d’Ouverture) le Cilindro rêve (désormais) de pouvoir fêter une nouvelle consécration…

Enfin San Lorenzo, le seul des cinq grands a n’avoir jamais gagné la Copa Libertadores reste sur un titre obtenu en 2007 lors du Tournoi de Clôture. L’absence de l'édition 2010 est une grande gifle pour les Azulgrana qui avaient réalisé un beau parcours en 2008  avec une victoire historique face à River mais avaient ensuite chuté en quarts de finale face à la LDU Quito, futur vainqueur de la compétition. La saison dernière El Ciclon, avait été éliminé dès la phase de groupe…

Quoi qu’il en soit et même si la situation pourrait paraître étonnante, voire effroyable pour le football Argentin, celui-ci a pourtant appris à compenser l’absence de « ses cinq grands » historiques au plus haut niveau. Ainsi la saison dernière, alors que River et San Lorenzo n'ont pas passé la phase de groupes et que Boca a été éliminée par le modeste club Uruguayen du Defensor Sporting au second tour, c’est pourtant au final Estudiantes de La Plata qui a (dé)montré pourquoi le football argentin était de loin le meilleur d’Amérique du Sud avec un 22ème titre remporté en Copa Libertadores…

mercredi 27 janvier 2010

Royaume-Uni : Près de 3200 interdictions de déplacements en Afrique du Sud…



Le Home Office Britannique (Ministère britannique de l'Intérieur) a annoncé hier l’interdiction qui allait être faite à près de 3200 hooligans répertoriés de se rendre en Afrique du Sud au Mondial 2010 en Juin prochain


Le Ministère britannique de l'Intérieur s’appuie pour cela sur le rapport rendu en Décembre 2009 sur le nombre d’Interdiction de stade prononcé pour la saison 2008/2009, à savoir 3180 au 10 Novembre 2009. Un chiffre équivalent à celui de la saison précédente à la même époque (3172) quand bien même il faut noter que 956 nouvelles interdictions auront été prononcées durant cette période…


Après le Mondial 1998 et l'Euro 2000, marqués par de violents incidents impliquant les supporters Anglais, les autorités britanniques ont renforcé les mesures de prévention et souhaite travailler en étroite collaboration avec les autorités sud-africaines.


Lors de la saison 2008-2009, 3.752 personnes ont été interpellées en Angleterre et au Pays de Galles dont « seulement » 354 pour violences. Un chiffre en légère baisse (-2% soit 90 arrestations de moins) par rapport à la saison précédente.


Si l’on regarde de plus près les chiffres publiés concernant l’ensemble des clubs professionnels, on constate un nombre quasi équivalent d’interdictions de stades prononcées à l’encontre de supporters de clubs de Premier League (1083) et de Championship (1008). Dans les divisions inférieures les chiffres baissent (essentiellement du au nombre restreints de supporters affiliés à certains de ces clubs) pour aller de 604 en League One à 322 en League Two (239 autres interdictions concernent des supporters de ligues mineures (à noter toutefois les 33 IDS de Luton Town et les 34 de Wrexham).


Au niveau de l’élite, c’est contrairement à certains poncifs qui font perdurer des idées reçues des clubs aussi peu médiatiques que Wolverhampton (98 IDS) ou Porstmouth (88 IDS) qui arrivent en tête de ce classement des «banning orders »…


Derrière on trouve Aston Villa (79), Liverpool (78), Manchester United (74), Birmingham (73)… Ces chiffres étant à comparer au regard de la masse supérieure de supporters qui accompagnent Liverpool et Man Utd en comparaison des deux équipes de Birmingham…


En Championship (équivalent L2) c’est bien évident la « Soul Crew » de Cardiff City qui arrive largement en tête du nombre d’interdictions de stades avec 124 peines prononcées. Loin devant Newcastle (99 IDS), Middlesbrough (82 IDS) et l’autre équipe Galloise de Swansea (65 IDS).


Mais si l’on doit trouver un record d’interdictions de stades, c’est bien en Ligue One (l’équivalent du National) qu’il faut aller, et se diriger vers le Yorkshire et Leeds United qui comptait sur la saison 2008/2009 quelque chose comme 162 interdits de stade ! Millwall, toujours en League One en comptant pour sa part 110…


Enfin le paradoxe de cette décision de sanctionner préventivement à nouveau tous ces supporters déjà fichés, reste que le nombre d’arrestations effectuées lors des matchs de l’équipe nationale d’Angleterre (ou de la sélection Galloise) est loin d’être aussi significatif puisqu’on aura noté « que » 26 arrestations lors des matchs à domicile de l’Angleterre et 9 en déplacement, uniquement lors du Allemagne – Angleterre du 19 Novembre 2008…



mardi 26 janvier 2010

This is England - La genèse (Vol IV)


Cette nouvelle partie (IV / VII) débuté en 1893, et fait la part belle à Aston Villa, le grand club anglais d’avant-guerre, vainqueur de six championnats et cinq Cup mais aussi de l’engouement populaire pour ce nouveau sport qu’est le football.

En 1893, après 5 ans d’existence, la Football League avait déjà bien changé de visage. Le nombre sans cesse croissant de candidats à un poste dans la League avait amené, en 1891, William Mc Gregor et ses amis à porter de douze à quatorze le nombre de compétiteurs, ce dont Stoke avait profité pour réintégrer sa place au côté d’un nouveau venu, Darwen.

Un an plus tard, outre deux nouvelles admissions à la première Division, la Football League créait une seconde division en absorbant la ligue rivale, la Football Alliance au sein de laquelle étaient regroupées douze équipes, puis en la portant dès l’année suivante, à seize unités. De douze à l’origine, le nombre de clubs était ainsi passé, six ans plus tard, à 32 !

Il n’y avait entre les deux divisions ni promotion ni relégation automatique. En revanche trois matches de barrage dits "test matches" opposaient les trois derniers de division 1 aux trois premiers de division 2. L’idée était bonne mais le système beaucoup moins, qui condamnait pratiquement les clubs incriminés à jouer toute une saison sur un seul match. Trois années durant le système fût pourtant maintenu, avant qu’en 1896, on introduise une nouvelle réglementation : un "mini-championnat" en fin de saison avec les deux premiers de la division 2 et les deux derniers de division 1, et dont les deux premiers gagnaient leur place parmi l’élite. Mais un match nul douteux entre Stoke et Burnley amena la Football League à inventer la recette définitive : la promotion et la relégation se feraient automatiquement pour les deux ou trois (suivant les saisons) clubs en question.

Quant à la coupe, elle continuait de parler avec l’accent du Nord-Ouest : Après un nouveau doublé de Blackburn, Wolverhampton inscrivait à son tour son nom sur les listes officielles en battant Everton au Fallowfield, le terrain de Manchester. Effrayée par le nombre de candidats spectateurs, la ligue de cricket du Surrey avait en effet refusé de prêter son Kennington Oval, et les clubs nordistes, de plus en plus puissants avaient profité de leur position de force pour exiger de la FA que la finale se jouât sur le terrain de l’un d’entre eux. C’est Manchester qui obtint cet honneur et 45.000 spectateurs se précipitèrent pour assister à l’événement, dans un rush qui préfigurait la ruée sur Wembley, en 1923, lors du match inaugural du "Temple du Football" et surtout la catastrophe de l’Ibrox Park de Glasgow, qui allai survenir dans moins de dix ans.

La Southern League fondée en 1894, copiait exactement le championnat de la Football League, à ceci près que les équipes qui le disputaient étaient à statut amateur, officiellement s’entend. Car la contagion gagnait les derniers bastions du football amateur, et les temps n’étaient plus très éloignés, où l’Angleterre tout entière allait être professionnalisée.

Il faut bien reconnaître en contrepartie que le football était sorti de ses balbutiements originels. Du monde entier parvenaient les échos de l’implantation du football. Toutes les colonies britanniques et l’Europe, séduites, tapaient dans le ballon de cuir. L’Amérique du Sud n’allait pas tarder à en faire autant. Et en Angleterre, où l’on disputait depuis plus de 20 ans déjà des rencontres internationales, l’ère d’Aston Villa commençait. L’équipe au maillot « claret and blue » remporta son premier titre en 1893-94. Sunderland reprenait son bien en 1895, mais en 1896, Aston Villa réussissait le second doublé du football anglais, après celui de Preston en 1889, celui dont on allait penser, 64 ans durant, qu’il serait le dernier avant que Tottenham, en 1961, ne vienne tordre le cou à cette légende...

Avant que la compétition ne s’arrête en 1914 une première fois, Aston Villa s’octroya au total six championnats et cinq coupes, et l’on ne voit guère dans toute l’histoire du football anglais, que l’Arsenal des années trente, le Liverpool des années 70, et le Manchester United des années 90 qui puisse objectivement être comparé à l’équipe de Birmingham pour la domination durable que celle-ci exerça sur son époque. Pratiquement invincible chez lui, dans son stade de brique rouge, Villa était la terreur de ses adversaires.

Le succès d’Aston Villa dans la Cup de 1895 avait coïncidé avec le retour à Londres du dernier acte de l’épreuve, après l’intermède de Manchester et d’Everton. La FA avait finalement choisi le terrain de Crystal Palace. Palace, comme on l’appelait était un centre de loisirs typiquement victorien, à mi-chemin entre Luna Park et la plage de Brighton, et ses tribunes pouvaient engloutir, estimait-on, plus de 100.000 spectateurs, ce que les faits n’allaient pas tarder à prouver. Aston Villa inaugura donc Crystal Palace. En face, il y avait le vieux rival de Birmingham, West Bromwich, que par deux fois déjà, Aston Villa avait affronté en finale de la Cup. Cette troisième confrontation a réglé une fois pour toutes la vieille question de la suprématie locale avec la victoire de Villa, 1-0.

Deux ans plus tard, Villa était de retour à Crystal Palace pour une nouvelle finale et une nouvelle victoire aux dépens, cette fois, d’Everton, dans l’un des plus beaux matchs jamais vus à ce niveau, rapportent les observateurs, et qui valait bien ceux des finales de 1948 ou 1953 qui, à l’instar de certains vins, passèrent à la postérité comme d’excellents crus.

La Cup connaissait un succès populaire que rien ne semblait pouvoir endiguer. En 1896, 48836 personnes s’étaient déplacées pour assister à la rencontre Sheffield Wednesday- Wolves. L’année suivante, le chiffre record passait à 65891. Puis à 78833 en 1899, pour Sheffield United-Derby. Et ce n’était pas terminé, ainsi pour voir Tottenham ramener enfin la Cup à Londres en 1901, plus de 110.000 curieux avaient fait le voyage de Crystal Palace, un chiffre que seul le sommet de 1913 entre les deux meilleures équipes de l’époque, Villa et Sunderland, allait parvenir à surpasser en drainant pour la finale 120081 spectateurs autour du rectangle de jeu.

Et Aston Villa entra définitivement dans la légende en battant son adversaire 1-0, et en raflant sa cinquième coupe...

Source : "Le Football Britannique", par Patrick Blain, aux éditions Famot, 1979.

Copa Libertadores : Début de la première phase...



La grande compétition internationale d’Amérique du Sud va débuter ce 26 Janvier 2010 avec notamment la première phase de qualification pour les phases de poules…

Avant le début de la seconde phase, c’est donc des matchs de barrages qui vont déterminer les six clubs qui vont venir compléter le tableau des qualifiés et qui pour certains prétendront à succéder aux Argentins d’Estudiantes de La Plata, tenant du titre et quadruple vainqueur de la compétition…

Première phase (matchs de barrages)

Deportivo Táchira (Venezuela) vs. Libertad (Paraguay) (G1)

Juan Aurich (Pérou) vs. Estudiantes Tecos (Mexique) (G2)

Colón (Argentine) vs. Universidad Católica (Chili) (G3)

Real Potosí (Bolivie) vs. Cruzeiro(Brésil) (G4)

Newell's Old Boys (Argentine) vs. Emelec (Equateur) (G5)

Junior de Barranquilla (Colombie) vs. Racing (Uruguay) (G6)

Seconde Phase :

Groupe 1

Corinthians (Brésil)
Cerro Porteño (Paraguay)
Independiente Medellín (Colombie)
Vainqueur : Junior de Barranquilla vs. Racing Montevideo

Groupe 2

Sao Paulo (Brésil)
Nacional (Paraguay)
Once Caldas (Colombie)
Monterrey (Mexique)

Groupe 3

Estudiantes de La Plata (Argentine)
Bolívar (Bolivie)
Alianza Lima (Pérou)
Vainqueur : Juan Aurich vs. Estudiantes Tecos

Groupe 4

Lanús (Argentine)
Blooming (Bolivie)
Universitario (Pérou)
Vainqueur : Deportivo Táchira vs. Libertad

Groupe 5

Internacional (Brésil)
Cerro (Uruguay)
Deportivo Quito (Equateur)
Vainqueur : Newell's vs. Emelec

Groupe 6

Banfield (Argentine)
Nacional (Uruguay)
Deportivo Cuenca (Equateur)
Morelia (Mexique)

Groupe 7

Vélez Sarsfield (Argentine)
Colo Colo (Chili)
Deportivo Italia (Venezuela)
Vainqueur : Real Potosí vs. Cruzeiro

Groupe 8

Flamengo (Brésil)
Universidad de Chile (Chili)
Caracas FC (Venezuela)
Vainqueur : Colón vs. Universidad Católica

FA Cup : Leeds United ne lâche rien !



Comment ne pas revenir encore une fois sur l’exploit réalisé par Leeds United.


Ancien « grand » d’Angleterre, actuellement en League One, la troisième division anglaise, Leeds a encore crée la sensation samedi en 16ème de finale de la Cup en obtenant le match nul sur le terrain de Tottenham…


Opposés encore une fois à un club de Premier League, après avoir réussi l’exploit historique d’éliminer Manchester United l’ennemi historique honni au tour précédent et qui plus est sur sa pelouse de Old Trafford (trop jouissif…) les joueurs du Yorkshire ont eu à nouveau l'occasion de se rappeler au bon souvenir des clubs d’une Premier League quittée il y a déjà six ans dans des conditions catastrophiques qui avaient amené les Peacocks au bord du dépôt de bilan…

Mais aujourd’hui les résultats sont à nouveau là et les Whites pourraient bientôt retrouver le haut niveau. En attendant, c’est donc en Cup que Leeds rappelle à ceux qui l’auraient oublié qu’il a un passé et certainement un avenir avec cette victoire symbolique contre les Red Devils à Old Trafford grâce à Jermaine Beckford, son attaquant vedette déjà dans la ligne de mire de clubs plus huppés et surtout aux moyens financiers supérieurs (à l’heure actuelle)

Pourtant, sans doute tout à leur euphorie, les joueurs du manager Simon Grayson n’avaient plus remporté le moindre match depuis cet exploit (un nul et deux défaites) après avoir pourtant affiché 17 matchs sans défaite auparavant et ont même été rejoint et dépassés (au goal-average) par Norwich (victoire 1 – 0 face à Brentford) ce week-end ...

Alors après trois saisons en Championship et trois autres en League One, Leeds ne veut plus se contenter des bas-fonds des divisions inférieures et veut aussi briller en Cup. Car encore une fois face à Tottenham, Leeds aura encore une fois prouvé toute sa rage et son abnégation, à l’ancienne, comme le « Dirty Leeds » des années 70 en tenant en échec les Spurs sur sa pelouse (2-2) ce qui permettra à Elland Road le vieux stade de Leeds de s’offrir une journée « vintage » le 2 Février prochain pour le « replay »


Un match qui pourrait bien, non seulement offrir la centième victoire de son histoire à Leeds dans cette compétition mais surtout une qualification pour le tour suivant qui pourrait alors confirmer définitivement le renouveau sportif du club du Président Ken Bates (l'ancien président de Chelsea) arrivé il y a cinq ans dans le Yokshire…