lundi 13 janvier 2014

Genoa - Sienne : Le Conseil d'Etat annule les interdictions de stades de cinq ultras du Genoa...

Le Conseil d'Etat vient d'annuler les "DASPO" (divieto di assistere alle manifestazioni sportive) de cinq ultras de la Gradinata Nord qui avaient été interdits de stades durant trois ans suite aux incidents survenus dans le stade Ferraris lors du match opposant le Genoa à Sienne le 22 Avril 2012...

À la mi-temps du match, plusieurs centaines d'ultras genoani avaient "forcé" les grilles pour passer de la Nord au "settore distinti" du stade Ferraris et "obliger" les joueurs rossoblù, à enlever leurs maillots alors que les grifoni étaient largement menés au score...

Environ 200 ultras du Genoa ont été sanctionnés après ces incidents dont certains condamnés à des peines d'emprisonnement par le Tribunal pénal de Gênes...

Le Conseil d'Etat a cependant rejeté l'appel du Ministère de l'Intérieur à l'encontre de la décision du TAR de Ligurie qui en Mars 2013 avait déjà admis le recours contre la décision d'interdiction de stade infligée contre ces cinq ultras rossoblù qui avaient été identifiés sur la base des images vidéos du stade Ferraris parmi les personnes passées de la Gradinata Nord en Tribune Distinti lors de ces incidents.

Dans ses attendus, le Conseil d'État note ainsi que si les cinq tifosi genoani sont passés d'un secteur du stade à un autre, ce qu'ils ont admis, "ils n'ont pas été identifiés comme instigateurs des émeutes", ou en tout cas comme participants à des comportements menaçant, profitant simplement du passage qui avait été forcé par d'autres pour se rendre en "distinti", ce qui n'entre pas dans le champ règlementaire pour infliger une interdiction de stade.

Cette distinction du Conseil d'État entre "forcer un accès" et "passer par un accès forcé" et la décision induite pourraient peser encore sur les procédures pénales qui sont toujours en cours...