jeudi 20 mars 2014

Serie A : Quatre français identifiés par la Police suite aux violences survenues après Hellas Vérone - Inter Milan...

C'était un classique des années 80, c'est devenu une question d'ordre public désormais après les nouveaux incidents survenus en marge de Hellas Vérone - Inter Milan à la suite desquels la Digos vient d'identifier quatre français, qui aux côtés des ultras scaligeri ont participé aux violences qui ont fait trois blessés parmi les forces de Police...

De violents incidents avaient eu lieu après la victoire de l'Inter au Bentegodi avec notamment de nombreux projectiles lancés sur les policiers ainsi que des "bomba carte" qui ont blessés trois policiers.

Quatre français présents aux côtés des "butei gialloblù" viennent ainsi d'être identifiés par la Police tandis que l’enquête se poursuit, sur la base notamment des caméras vidéos du stade de Vérone... 

Si les deux tifoserie possédaient (autrefois) des liens d’amitiés historiques, ils se sont largement distendus depuis 2001 en raison de désaccords avec les capi de la Curva Nord et de la Curva Gialloblù. Le "gemellaggio" de la Curva interista avait été mis en place avec les Brigate Gialloblù. Après son "auto-dissolution" et de nombreux "diffide" et arrestations, c’est la Banda Loma qui avait alors pris le contrôle de la Curva Sud du Bentegodi. Définie par les interisti comme "arrogante et présomptueuse" c’est pour ces motifs "officiels" que la Curva Nord aurait décidé de rompre le "jumelage"…

À la base de cette amertume, les ultras gialloblù reprochaient de leur côté à la Curva Nord de ne pas être assez (politiquement) extrémiste rompant le "gemellaggio" et accentuant la haine symbolisée par ces affrontements que les sostenitori veneti n'ont pas oublié lors du "spareggio" entre l'Inter et Parme de Mai 2000 joué sur terrain neutre au Bentegodi de Vérone et surtout les violents heurts du 14 Février 2002 entre ultras scaligeri et nerazzurri. En Décembre 2012 lors d'un match de Coupe à Meazza, 63 ultras du Hellas Vérone avaient été identifiés et interdits de stades après les échauffourées avec la Police survenus en marge du match suivi par plus de 5000 tifosi veronesi venus dans la Capitale Lombarde...