Une centaine de policiers ont participé à une vaste opération dans quatre Etats pour interpeller 44 membres des Ultras Rapid du Rapid Vienne qui ont ensuite été interrogés sur les violences survenues en Septembre dernier quand des heurts avaient eu lieu entre ultras viennois et la Police en marge du match amical entre le Rapid et le FC Nuremberg. Elles ont toutes été placées en détention provisoire...
À quelques jours du derby de Vienne entre le Rapid et l'Austria qui marquera la reprise du championnat ce 9 Février, la Police autrichienne a lancé une importante opération contre les Ultras Rapid. Parmi les personnes arrêtées figure Oliver Pohle, l'ancien capo des UR88, déjà sous le coup d'une condamnation à 14 mois de prison et encore figure de proue des ultras "grünen"...
Pohle comme plusieurs autres ultras du Rapid Vienne a été identifié sur des photos analysées par la Police après les violents incidents survenus à Vienne en Septembre 2013 au terme du match amical entre le SK Rapid et le FC Nuremberg derrière la Südtribüne entre plus d'une centaine d'ultras du Rapid et "Glubberer" qui s'étaient violemment heurtés au Policiers (accusés de provocations) De nombreuses personnes, dont des femmes et des enfants avaient été blessées durant ces heurts et quelques-unes ont dû être hospitalisées pour des soins...
Ce match amical entre le Rapid et le FC Nuremberg organisé durant la trêve internationale n'avait pourtant donné lieu à aucun incident préalable et au contraire avait surtout été l'occasion pour les ultras du Block West viennois de célébrer leur amitié avec les Ultras Nürnberg 1994, dont environ 2000 avaient fait le déplacement et étaient présents dans la Ostkurve du Gerhard Hanappi Stadion.
Présent lors de ce match et identifié lors de ces violences, Oliver Pohle avait cependant déjà été condamné en Juin 2013 en appel à 14 mois de prison suite aux violences survenues le 21 Mai 2009 impliquant des ultras du Rapid en marge d'un déplacement à Linz. Sur les 85 ultras du Sportklub Rapid mis en examen suite à ces violences de la Westbahnhof, 75 ont finalement été condamnés pour "violation de la paix", notamment en raison de dommages à la propriété, tentative d'agression et de résistance.
Pohle avait été placé en liberté surveillée avec l'obligation du port d'un bracelet électronique à la cheville et ne faisait l'objet d'aucune mesure d'interdiction de stade...
