mercredi 16 janvier 2013

FC Barcelone : 15 Boixos Nois accusés notamment de violences, traffic de drogue et séquestration acquittés pour manque de preuves...

15 membres des "Casuals" la "facción" la plus violence et extrême des Boixos Nois, le groupe ultra' très controversé du FC Barcelone viennent d'être acquittés par un Tribunal de Barcelone de la plupart des crimes dont ils étaient accusés par manque de preuves...


La Cour de Barcelone a acquitté de la plupart des crimes, faute de preuves, 15 membres des "Casuals" qui avaient été interpellés dans le cadre d'une opération spéciale de Police réalisées à Barcelone et dans les communes catalanes de Castelldefels, Hospitalet de Llobregat, Sant Feliu et Esparraguera en 2010 et qui étaient accusés par le Ministère Public, entre autres de "crimes, d'enlèvement, de torture et de traffic de drogue"...


Le Jugement rendu exonère ainsi Ricard Mateo, le chef de cette "facción" extrémiste de la plupart des charges pesant contre lui et l'a condamné à trois ans et six mois de prison pour violences, détention illégale d'armes et falsification de documents officiels alors qu'un cumul de 53 années de prison avait été demandé par le Procureur...

Tous les "Casuals" qui selon l'accusation appartenaient à "un groupe organisé ayant exécuté des actions criminelles coordonnées", sous la direction de Mateo ont été acquittés du crime de "conspiration" dont Antonio Torn Albarracín alias "Antoñito" connu pour avoir menacé de mort l'ancien Président du FC Barcelone, Joan Laporta ainsi que sa famille quand il avait décidé d'expulser du Camp Nou les Boixos Nois.

Ils étaient notamment accusés d'avoir enlevé deux trafiquants de drogues aux Pays-Bas en se faisant passer pour des policiers avant de les frapper et avoir menacé de les tuer en enfonçant un pistolet dans leur bouche pour "jouer" à la "roulette russe" s'ils ne révélaient pas l'emplacement de leur "cache" d'amphétamines. Un des deux hommes a eu un doigt coupé...

Le procès avait été suspendu après la décision du Tribunal de délibérer sur les différentes questions soulevées par les avocats de la défense qui prétendaient que certains éléments de preuve du dossier impliquant leurs clients et notamment des "écoutes téléphoniques" devaient être annulés parce qu'effectuées de manière irrégulière...