samedi 26 juin 2010

Martín Palermo, "El Loco" déjà dans l'histoire...


L'homme est grossier et s'amuse avec ça. Un peu fou et désespéré. Il aime jouer au football, il est le numéro neuf, ses buts prennent toutes les formes, son parcours est déjà légendaire, son histoire est à son image, Martín Palermo est déjà un héros...

Martín Palermo fait partie du cercle très fermé des joueurs destinés à entrer dans l'histoire. Il y a onze ans, alors qu'il explose sur la scène footballistique, il fait la une de tous les journaux pour ses trois penalties manqués lors d'un même match, à la Copa América paraguayenne. Après ce camouflet, on lui montrera la porte de sortie de l'équipe nationale. Malgré pléthore de records battus, il ne sera plus invité en sélection... jusqu'à cette année. L'arrivée de Diego Maradona aux commandes a coïncidé avec son 200ème but marqué dans le championnat argentin qui seront suivi de quelques autres jusqu’en fin de saison pour arriver au chiffre incroyable de 213 buts en 371 matchs…

Quasi inconnu en Europe mais pourtant essentiel dans les résultats de Boca juniors, Martín Palermo, est aussi une idole de la Bombonera tant pour ses nombreux buts marqués que pour sa personnalité et son parcours totalement atypiques.

En fait la carrière de Martín Palermo c’est aussi le roman d’une réussite car entre des débuts chaotiques et une carrière finalement exceptionnelle avec Boca Juniors, il s'en est passé, des choses...Martín Palermo est né le 7 novembre 1973 à La Plata et c’est donc tout naturellement avec Estudiantes qu’il effectuera ses grands débuts en championnat d'Argentine en 1992 ((club avec lequel, on lui a prêté l’intention, il y quelque temps, de vouloir finir sa carrière…)

Tombé en seconde division, Estudiantes remonte en première division en 1995, mais Palermo réalise une saison moyenne. L'un des deux entraîneurs du club est alors Miguel Ángel Russo, celui-là même qui lui confiera plus tard le brassard de capitaine de Boca Juniors.

Le début d’une carrière marquée par les rencontres et la fidélité…

C’est ainsi l’arrivée d’un nouvel entraîneur, Carlos Bianchi, qui va être essentielle pour le lancement de la carrière de Palermo, de sorte qu’’après deux saisons de bonne qualité, celui-ci signe à Boca Juniors. C’est sous le maillot xeneize qu’il réussira à inscrire dès 1998, 20 buts en 19 rencontres, ce qui reste à ce jour le meilleur ratio dans le championnat argentin depuis la mise en place des Tournoi d’Ouverture et de Clôture.

Mais déjà, les difficultés arrivent. Ainsi, l’année suivante reste donc marquée par ses trois penalties manqués sous le maillot albiceleste, suivis quelques mois plus tard d'une lésion des ligaments du genou droit…Il fait son retour pour un 1/4 de finale de la Copa Libertadores, face à River Plate et inscrit un but lors de la victoire de Boca (3-0) qui remportera d’ailleurs le trophée en fin de saison. Sept mois plus tard, il inscrit les deux buts de la victoire de Boca Juniors sur le Real Madrid (2-1) en finale de la Coupe intercontinentale 2000…

C'est justement en Espagne qu'il va poursuivre sa carrière, sans grand succès d’ailleurs, sous le maillot de Villarreal. Unique moment mémorable, en novembre 2001, il se casse la jambe suite à la chute d’un muret en béton auquel il s’accroche pour fêter un but (quand même) et qui cède sous le poids des supporters d’El submarino amarillo.

Après des passages tout aussi difficiles, au Betis Séville et au Deportivo Alavés, Palermo rentre en Argentine, histoire de gagner une nouvelle Copa Libertadores avec Boca en 2007, un Tournoi d’Ouverture en 2005, deux autres de Clôture en 2006 et 2008, une Copa Sudamericana :en 2004 et 2005, une Recopa Sudamericana en 2005 et donc de devenir le meilleur goleador de toute l’histoire du club Xeneize.

Après son but contre la Grèce à 36 ans, "El Loco" qui dispute sa première Coupe du Monde a déjà marqué cette compétition. Le football Argentin a déjà un héros, il s’appelle Martín Palermo…